Le patrimoine forestier (982 hectares) est la principale source de revenu par la qualité de ses hêtres. D’ailleurs la forêt est célébrée tous les 2 ans par la traditionnelle fête du bois le dernier dimanche de Juillet avec son spectaculaire concours de bucherons et une exposition artisanale de grande qualité.
Le village de Raddon a su conserver ses richesses d’antan.
Situation : au centre du village sur CD6 Luxeuil-Faucogney. Elle a été dessinée par l’architecte Félix-Hercule Grandmougin (1805-1879) et construite en 1850 en grès extrait des carrières avoisinantes. En retrait de la voirie, la façade en pierre de taille appareillée présente un portail central en plein cintre et une superposition de pilastres jumelés portant entablement d’où émerge la tour du clocher. Clocher porche intégré dans une façade et coiffée d’une toiture à l’impériale à lanternon. L’espace intérieur apparaît véritablement comme un compromis entre l’église-halle comtoise du XVIIIe siècle et la formule basilicale prisée par le conseil des Bâtiments civils depuis le début du XIXe siècle.
Les chalots sont des petits greniers à grains annexés aux anciennes fermes. Le chalot ou chello est une dépendance de la ferme d’un petit territoire situé à la limite des Vosges méridionales et des Vosges saônoises. Véritable coffre-fort, cette annexe à la ferme est utilisée comme grenier pour la conservation du grain, de l’alcool, de la nourriture et des trésors de la famille. Il se trouve principalement éloigné de quelques mètres de la ferme. La raison en est simple : en cas d’incendie de la ferme, les récoltes et les richesses seront épargnées. Plus de 300 chalots sont répertoriés sur sept communes lorraines et francs-comtoises. La première mention retrouvée à ce jour de ce petit grenier date de 1575.
C’est une construction réalisée tout en bois. Sa structure en chêne est assemblée par tenons et mortaises (en charpenterie, technique appelée embrèvement), que l’on remplit par d’épaisses planches en sapin, ce qui permet à la construction d’être complètement démontable. La couverture de la caisse est composée d’une charpente en chêne recouverte de « laves » en grès (ou lauzes).
www.routedeschalots.fr
Dans la forêt communale se trouvent des « pierres aux sacrifices », qui auraient servi jadis à des rites païens sacrificiels. Dans les hameaux avoisinants (sur la route de Fougerolles), on peut voir également la « Pierre de la Miche » (table en pierre où Saint Valbert aurait pris un repas et donc posé sa miche de pain, selon la légende) et la « Pierre du Gaulois » (pierre dont la forme suggère celle d’un Gaulois couché).
Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit « distillerie », établissement vinicole et usine de boissons non alcoolisées Ogier, puis Peltey à Raddon et Chapendu (Haute Saône 70280).
Histoire :
Cette distillerie a été établie vers 1900, fondée par Isidore Arnoux, ou repris par Jules Ogier (ou Augier) en 1907, auquel s’associe son gendre Peltey en 1919. Elle entreprend, à une date indéterminée, la fabrication de vin et de limonade. Après la Seconde Guerre mondiale, la société devient également entrepositaire de boissons (alcools divers, bière). Des magasins et entrepôts industriels, ainsi qu’un nouveau local de distillation, sont construits dans les décennies 1970-1980. La société Peltey a cessé ses activités en 2003. La quasi-totalité des bâtiments est aujourd’hui désaffectée. Néanmoins, l’entreprise poursuit en 2005, sous une autre raison sociale, une activité artisanale de distillation. Présence de deux alambics dans les années 1960. En 2005, la société exploite quatre alambics (deux de 800 l et deux de 2200 l) et huit cuves de fermentation. Elle conserve également dans la cour un alambic ambulant de 1925, de marque Girod-Cellier (Aix-les-Bains, 73). 24 personnes sont employées vers 1970. Adresse : 9 avenue du Breuchin
Histoire :
Cette distillerie a été fondée à la fin du 19e ou au tout début du 20e siècle par Joseph Ménigoz. La matrice cadastrale signale diverses constructions (maison, hangar et entrepôt) entre 1898 et 1911. L’établissement produisait différents alcools de fruits (cerise, mirabelle, poire, myrtille, framboise), ainsi que des vins sucrés (guignolet) et des spiritueux. Outre deux ouvriers-distillateurs, cette fabrique employait un tonnelier et un chauffeur. Un entrepôt industriel, situé de l’autre côté du chemin au nord, abritait cinq foudres pour le stockage du vin et les cuves de fermentation des fruits ; il a été converti en maison d’habitation. L’établissement ferme ses portes vers 1965-1970. Il est depuis occupé par un garage de réparation automobile. Une chaudière à vapeur, système Field, a été autorisée en 1923. Dans les années 1950-1960, la distillerie compte quatre alambics fixes, deux alambics ambulants de 300 l (à bain-marie), et un alambic de raffinage de 200 l (à feu nu).6 personnes vers 1950.
Adresse : 6 avenue du Breuchin
Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 1er quart 20e siècle.
Place du Général de Gaulle
70280 RADDON ET CHAPENDU
Tél.: 03 84 94 60 63
Fax : 03 84 94 01 33
raddon.mairie@wanadoo.fr
Lundi – Fermé
Mardi : de 9h à 12h
Mercredi : de 9h à 12h
Jeudi : de 9h à 12h
Vendredi : 9h à 12h
Samedi : 9h à 12h
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